Mic-Mac

Mic & Ma'c

Samedi 19 octobre 2013 à 12:39

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Le contexte :

La carrière de Dire Straits, groupe de Mark Knopfler (et de John Illsley que l'on oublie trop souvent, mais qui est le seul autre membre fondateur à être resté jusqu'au bout) connait trois temps bien distincts. Les deux premiers albums, ceux des années 1978-79, sont empreints d'influences blues-rock sudiste -comprendre sud des Etats-Unis- et reggae renforçant l'esprit cool et pépère (Communiqué est même enregistré aux Bahamas), et tout ce qui permet au groupe de constituer un élément culte de la musique 70's aux yeux d'une part minoritaire de fans qui aiment les choses simples et ne s'en remettront jamais : vous les reconnaîtrez facilement car ils passent presque plus de temps à traiter le Dire Straits d'après comme de la merde que de parler de celui qu'ils aiment vraiment.

À leur décharge, il faut savoir que dès 1980 sur Making Movies, les claviers font partie intégrante du son du groupe (ndlr : plus qu'avant, car il y en avait déjà un peu en occasionnel malgré tout). Mais il ne s'agit encore que d'un piano couplé à un orgue Hammond comme chez Bruce Springsteen (Roy Bittan du fameux E Street Band étant d'ailleurs l'élément-clé de ce changement), pas de quoi faire trembler Philippe Manoeuvre ni Antoine De Caunes (normal puisque ce dernier adule Springsteen, et moi itou d'ailleurs -straits). Ce qui arrivera néanmoins avec Love Over Gold deux ans plus tard, où les synthétiseurs font réellement leur apparition (et là comme j'adore cet album, je me retrouve comme trois connes, puisque De Caunes reste lui-même... ok je sors). Dire Straits dans l'air du temps ? Pas tout à fait, il s'agit plus d'un mélange de pop et de rock progressif pas foncièrement vendeur du moins si l'on sort du carcan des tubes, mais très en vogue à l'époque y compris de la part de dinosaures comme Yes et Genesis (si l'on essaie de vous faire croire que ceux-ci n'étaient plus bons que pour la "pop commerciale", demandez une pièce de 2 € en échange, d'abord parce que c'est éprouvant comme toute marque de haine qui se veut gratuite, et qu'à force de l'entendre, vous serez vite aussi riche que Bill Gates). C'est donc une sorte de période de transition, parsemée de curiosités comme l'EP Twisting by the Pool -un mois après Love Over Gold, mesurez la différence de style- ; les premières musiques de films par Mark Knopfler mais avec les autres musiciens du groupe ainsi que des invités ; ou encore l'abondance des synthétiseurs qui sont dorénavant tenus par deux musiciens, notamment en live où les morceaux sont rallongés et davantage alambiqués (cf. le double live Alchemy). Bref, pratiquement plus rien à voir avec le blues et les Bahamas ; seuls Mark, sa voix, sa guitare et son ami John Illsley font le lien, jusqu'à ce que le leader du groupe alors jugé le plus clean du rock (ni sex, ni drugs...) ne se décide à ajouter le fameux bandeau de tennisman.

Cela symbolise d'ailleurs l'entrée dans la troisième période, que je qualifierais bêtement -et pour titiller les grincheux- de période "stades". Parce que l'aspect pop et tubes devient plus présent, même si le groupe encore une fois ne rechigne pas à l'audace ; finalement, c'est dans ses débuts qu'il en usait le moins, car comme le dit le proverbe : "Les choses les plus appréciables sont les plus modestes" (Usain Bolt ou Zlatan Ibrahimovic, je ne sais plus). Et à propos de modestie, la partie du public qui les soutient le plus dans cette aventure (majoritaire, on le sait), ne se soucie pas trop des "Telegraph Road" et tous ces morceaux à rallonge qui viendront les ennuyer entre deux tubes durant la tournée, à chacun sa part d'incompréhension. Après des bandes originales de films plus ou moins confidentiel(le)s, Mark Knopfler, John Illsley et le claviériste Alan Clark auxquels se joint un Guy Fletcher encore tout jeunôt poussent les portes des Air Studios sur l'île de Montserrat (Caraïbes de nouveau) où The Police a fait ses dernières armes -le parallèle n'étant pas anodin-, pour accoucher de ce qui reste la plus grosse vente du support CD dans ses premières heures et l'une des plus importantes de tous les temps, pour le disque tout court cette fois : Brothers in Arms.

Blague à part : j'ai réussi à écrire plus sur l'époque de transition que les autres, n'est pas progueux qui veut.





 

L'analyse, musicologique sur les bords, généreusement détaillée :

Contrairement à Love Over Gold qui est (et reste) le seul album du groupe produit uniquement par Mark Knopfler, Brothers in Arms nécessite la présence de Neil Dorfsman, architecte sonoristique du Wanderlust de Mike Mainieri (1981), vibraphoniste de jazz réputé qui avait d'ailleurs participé aux dernières fournées de Dire Straits, bandes originales comprises. En revanche, c'est la première fois que le groupe ne comporte pas de batteur "fixe". Nous avons même la surprise de voir dans les crédits le nom d'Omar Hakim, alors pilier du groupe de Sting, précéder celui de Terry Williams, pourtant rattaché aux dernières tournées de Dire Straits. Peut-être est-ce une forme de malédiction -fictive bien sûr- imposée par Pick Withers, le membre fondateur parti cogner sur du jazz en 1982. Mais il est certain que dès Love Over Gold, les batteurs de Dire Straits sont condamnés à ne pas dépasser le stade de musicien de studio ou de tournée, même si la présence de Williams se distingue par sa récurrence durant les années 80. Ce batteur rock qui insuffle une puissance non-mesurée aux tournées 83 et 86-87 n'aurait, selon les dires récents du producteur Neil Dorfsman, pas convenu par rapport au son recherché durant le premier mois de l'enregistrement, et sa seule participation à Brothers in Arms demeurerait l'intro de "Money for Nothing", ce qui a de quoi faire sourire quand on sait qu'il s'agit de l'unique moment de l'ensemble où l'instrument s'exprime de manière libre et exubérante. Pour le reste, c'est le non-moins classieux Omar Hakim qui tient les baguettes, avec un jeu tout en subtilités mais qui conserve une modestie toute aussi remarquable, et malgré un son caractéristique de l'époque qui achève de faire fuir les fans les plus courageux parmi ceux de la première heure. Ainsi, Dire Straits devient le seul groupe à comporter deux claviéristes, mais pas de batteur !

En vinyle, Brothers in Arms dure environ trois quarts d'heure, et en CD un peu moins d'une dizaine de minutes supplémentaires. Cela s'explique par le fait que la durée d'un vinyle, à savoir une heure, est depuis les débuts de ce support, rarement remplie à ras-bord, donc toutes les chansons de la face A (à l'exception de "Walk of Life") sont raccourcies. On se trouve alors dans un cas de figure plutôt intéressant : ceux qui haïssent le Dire Straits des années 80-90 et disent s'endormir à son écoute peuvent aisément préférer la version vinyle, tandis que ceux qui acceptent l'audace et les morceaux qui prennent leur temps avec un enthousiasme non-dissimulé vont se rabattre sur le CD, sachant que ce dernier était encore à promouvoir à l'époque. Brothers in Arms fera ainsi d'une pierre deux coups, un succès à la fois artistique (et en misant sur l'équilibre car raisonnablement calibré et modérément exigeant) et commercial. Evidemment, ce sont les parties instrumentales qui font les frais des coupures du vinyle. Mais cela prouve que l'expression "pop-progressive" vaut toujours pour Dire Straits, même si ce groupe-là fait toujours ressortir d'une certaine manière ses influences blues et sudistes quoiqu'on en dise (comme Genesis faisait du prog dans les eighties). Un exemple à l'appui : "Why Worry ?". Bien que mettant nettement l'accent sur un son typiquement d'époque, les claviers restent soft et n'effacent pas l'esprit décontracté similaire à celui des premiers albums, auquel Knopfler a insufflé le romantisme de Love Over Gold. On est d'ailleurs ici très proche de la chanson-titre de ce dernier disque, jusque dans l'idée du texte. Pour en finir avec la filiation sudiste, volontairement ou non pour le coup, la mélodie est construite sur un mode mixolydien (gamme ancienne avec une tierce majeure et une septième mineure), très utilisé dans la musique britannique et celtique entre autres, et notamment le blues, le bluegrass et tout ce qui a pris forme au sud des Etats-Unis depuis un couple de siècles.

Toujours en parlant de ces musiques-là, on les retrouve de manière évidente d'abord dans "So Far Away", très blues et nostalgique à tous les niveaux, mais en gardant cette empreinte relâchée. Ce morceau a un côté féérique, que même la version live, plus "lourde" et accélérée, n'arrivera pas à ternir non plus. En revanche, le rockabilly-twist "Walk of Life" se prête déjà en studio à un ton joyeux et dansant, dans la lignée de ce que Mark propose depuis "Industrial Disease" et l'EP Twisting by the Pool mais en plus efficace et avec dix fois plus de succès. Ceci grâce notamment à un lick d'orgue de quatre notes (tonique, seconde, tierce et quinte de la gamme de mi majeur), très influencé par la musique cajun et qui vient se placer aux côtés des "Sweet Dreams", "Final Countdown" et "Born in the USA" en matière de phrasés de claviers de l'époque dont la simplicité est proportionnelle à la célébrité. Côté textes, les références aux "oldies" du blues, rhythm'n'blues et rock'n'roll ne manquent pas, les amateurs sauront les reconnaître. Knopfler joue d'ailleurs au crooner sur les refrains. Il est amusant de savoir qu'à la base, "Walk of Life" ne fait partie de l'album que sur l'insistance du producteur Neil Dorfsman, et le clip basé sur des images du bêtisier sportif sera lui aussi cocasse. Pour en finir avec les musiques noires et dans un souci de rupture, nous trouvons aussitôt après la ballade jazzy "Your Latest Trick", très différente de la chanson précédente. Omar Hakim se fait valoir dans ce style qui lui est familier, mais c'est aussi le cas des frères Brecker, dont l'empreinte inimitable se retrouve dans des moments distincts : l'intro instrumentale brumeuse pour Randy à la trompette, et la chanson pour Michael au saxophone ténor, le genre qui en l'occurrence refuse le growl et s'adapte superbement au ton doucereux de l'ensemble, même si l'ambiance est sombre. Et pour en finir avec cette première partie, comment ne pas parler de "Money for Nothing", dont l'idée de base est le fameux "I want my MTV" chanté par Sting dans les choeurs, ce qui n'est qu'un juste retour des choses quand on sait que cette petite mélodie ouvrait la chanson "Don't Stand So Close to Me" lors des concerts de The Police en 1983. Pour le reste, outre l'intro orageuse avec batterie explosive et synthés anarchiques, "Money for Nothing" possède ce qui reste l'un des trois riffs de guitare les plus célèbres de son auteur et une efficacité redoutable, eu égard aussi bien de la mélodie que de chaque partie vocale et instrumentale, avec là encore une mention spéciale aux claviers, précisément l'effet hargneux et torride signé Guy Fletcher sur les couplets. La chanson a beau être critique envers MTV, le clip fera les beaux jours de la chaîne musicale grâce à un clip très inventif, entre réalité et montage pour le moins hypnotisant.





La deuxième face est nettement moins populaire car elle contient moins de tubes, mais demeure toute aussi propice à un propos élaboré, et même engagée pour le coup. En effet, le filigrane n'est pas de rigueur pour ces chansons révélant des préoccupations d'ordre social ("One World") et politiques comme sur les trois autres. La guerre est d'ailleurs (straits, ok j'arrête) au centre de l'attention. "Ride Across the River" tient lieu et place dans une jungle avec une ambiance façon Le Pont de la Rivière Kwaï. Les soldats marchent dans la boue, sous la pluie, une situation musicalement illustrée par des percussions tranchantes sur un reggae nonchalant, tandis que le synthé de Guy Fletcher emploie une flûte pré-enregistrée de son Synclavier, la même que d'autres reprendront fréquemment pour des effets asiatisants (Peter Gabriel compris avec son "Sledgehammer"). Comme sur la fin de "Why Worry ?", le discours s'attarde mais est ici justifié par une guitare plus présente et parfois des changements d'accords étonnants (vers la fin). "The Man's too Strong" est un morceau folk acoustique au début soft, avant que n'apparaisse une guitare slide bluesy puis que le tonnerre gronde de nouveau sur les refrains par le biais de la paire synthés-rythmique superposée. "One World" est le seul titre réellement dynamique de cette seconde partie en termes de pulsation, avec des accents funky inédits. Quant à "Brothers in Arms", c'est avec "So Far Away", "Why Worry ?" et "The Man's Too Strong" l'un des quatre morceaux les plus oniriques du disque, bien qu'ils soient tous très différents. Mark Knopfler murmure plus qu'il ne chante, le ton est hyper-sensible et fragile, et la rythmique s'efface pour laisser place à un travail conséquent autour des claviers avec même un soupçon d'accordéon (à moins que ce ne soit un harmonium), Alan Clark reprenant un peu ses droits sur les synthés grâce à une montée d'orgue Hammond terriblement émouvante sur le final. Sans oublier bien sûr à ce sujet le solo de guitare, qui fait aussi partie du podium des plus grandes réussites knopfleriennes, et même si un trio ne suffit en réalité pas à placer aussi "Sultans of Swing", "Where Do You Think You're Going ?", "Tunnel of Love", "Telegraph Road", "You and Your Friend"... Le clip de "Brothers in Arms" (la chanson), presque entièrement réalisé au fusain, vaut lui aussi le détour.

Un mot sur la production, car en dehors du côté "ni sex, ni drugs", Dire Straits est réputé pour un son aussi riche que propre. Cela a toujours été le cas, mais Brothers in Arms, encore un album qui a nécessité des techniques particulières d'enregistrement (dans un tout petit studio qui s'y prêtait bien) est aussi remarquable pour sa dynamique. Le choix de faire sonner certaines parties en pianissimo (niveau sonore plutôt faible) et d'autres en fortissimo (assez fort donc), parfois en enchaînant les deux sans transition sur une nuance intermédiaire, ainsi que la répartition des éléments sur les panoramiques (enceinte droite ou gauche), tout cela vaut à ce disque de figurer comme un exemple optimal de démonstration lorsque l'on teste du matériel hi-fi, du moins à l'époque, et Philips saura elle aussi exploiter le filon. En bref un travail considérable et étonnant, une référence.

Un mot encore sur les musiciens, car pour les invités, ils doivent se contenter de voir leur nom mentionné dans le livret, sans indication de piste, donc il est difficile de savoir qui fait quoi. Comme on le sait, Mark Knopfler apparaît comme le leader, et il ne faut pas trop chercher midi à quatorze heures pour savoir ce qu'il fait. Aux guitares rythmiques, il est secondé par Jack Sonni, un ami de longue date qui participera à la tournée de l'album. John Illsley quant à lui, au jeu à la fois si efficace et sous-estimé, se voit doublé pour la première fois, et par pas moins de deux musiciens différents. En effet, on croise Neil Jason, un musicien newyorkais réputé et dont, avec l'absence de crédits précis, on ne peut que supposer la présence sur telle ou telle chanson : peut-être "Why Worry ?" mais aussi "Your Latest Trick", car c'est un partenaire récurrent des frères Brecker. Il y a aussi l'excellent Tony Levin, membre de King Crimson et accompagnateur le plus fidèle de Peter Gabriel depuis ses débuts en solo. Un maître du Chapman Stick, et dont on reconnaît l'empreinte forte sur "One World" (emploi du slap), si ce n'est pas lui-même qui figure également sur "Why Worry ?". Côté claviers, il est de notoriété publique que Guy Fletcher s'occupe de la branche synthés et programmations, Alan Clark se cantonnant aux lignes de piano et d'orgue. Cependant, Fletcher n'étant pas coutumier des parties solistes, on aurait de la difficulté à imaginer quelqu'un d'autre que Clark sur l'intro de "Money for Nothing". Une interview récente de ce dernier lui permet d'être légèrement critique envers son ancien comparse, disant qu'au moment de son entrée dans Dire Straits, le jeune Guy ne savait pas réellement jouer et que sa présence au sein du groupe s'explique surtout par son amitié avec Knopfler ! À croire que le nom de Fletcher est propice à la controverse, que l'on s'appelle Dire Straits ou Depeche Mode ! Nous avons donc parlé des batteurs, mais à leurs côtés on trouve deux percussionnistes : Mike Mainieri au vibraphone, logiquement sur "Your Latest Trick", ainsi que Jimmy Maelen, musicien américain que l'on peut principalement entendre sur "Ride Across the River", titre le plus orienté "world" de l'ensemble. Parmi les soufflants, les frères Brecker sont aisément reconnaissables sur "Your Latest Trick", mais les deux autres cuivres crédités, Malcolm Duncan (saxophone ténor) et Dave Plews (trompette), figurent eux sur "Ride Across the River". Et Sting donc pour finir, sur "Money for Nothing".




 

Autour de l'album :

Comme d'habitude avec Dire Straits, si faces B pour cet album il y a, on ne les connait pas. Néanmoins, la tournée de l'album, considérée comme épuisante (350 concerts sur moins de deux ans) est l'occasion de muscler le ton pour la plupart des chansons, notamment "Walk of Life", "So Far Away" et surtout "Money for Nothing" dont la version proposée reste la plus déjantée à ce jour. Les tubes sont donc en tête de liste sur toutes les dates, et les autres morceaux sont logiquement joués de manière plus occasionnelle, mention spéciale à "One World" qui n'est parait-il jouée qu'une fois, le bootleg correspondant à cette date étant presque devenu culte pour cette seule raison. Mais ces autres versions valent le détour, notamment "Why Worry ?" sublimée avec les choeurs des musiciens, et "The Man's Too Strong", plus rock, voyant son aspect féérique décuplé.


Par Ma'c

Par angye le Samedi 19 octobre 2013 à 15:28
Bonjour, j'adore ce groupe,
dommage j'aurai aimé voir une video ou un lien musical pour compléter ce bel article
Par Mic-Mac le Samedi 19 octobre 2013 à 15:59
Bonjour et merci pour ce commentaire. J'ai ajouté quelques vidéos pour faciliter la lecture qui, il est vrai, peut se révéler vite ennuyeuse pour des non-musiciens en particulier. :)
Cordialement.
Par angye le Samedi 19 octobre 2013 à 16:58
ha c'est cool merci, disons qu'apres avoir lu l'article ça m'a donné envie de réecouter un morceau et de me replonger dans leur univers que j'adore pour moi c'est un des groupes qui excelle dans leur art et qui me transporte toujours autant
Par Mic-Mac le Dimanche 20 octobre 2013 à 9:02
Oui je comprends, avant je faisais des chroniques en insérant des liens vers des vidéos, donc il était logique que je fasse de même ici.
En espérant que les prochaines lectures vous apporteront ce même sentiment agréable ! :)
Par jazz le Mercredi 23 octobre 2013 à 11:44
bonjour Mic-Mac
en souhaitant la bienvenue sur cowblog.
voilà un groupe que j'aime beaucoup, ne me lassant jamais des réécoutes de leurs albums .
bonnes continuations pour ce blog
 

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